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Fée Survolée - Le message de ma vie

Vocations versus marché de l'emploi

7 Avril 2017 , Rédigé par Fee Survoltee

Cher lecteur,

J'ai passé le quart de siècle, je travaille dans une société de services en Informatique et je ne me sens pas à ma place. J'ai choisi le chemin le plus sûr. J'ai utilisé ce pour quoi j'étais douée, j’ai travaillé très dur afin d’être à l’abri du chômage. Mais aujourd’hui je suis malheureuse parce que j’ai l’impression de ne pas avoir une vie qui me ressemble. Je suis comme un extraterrestre dans le milieu très froid et insensible de la technologie. J’ai écouté mes parents et en particulier mon père. Je ne suis pas engagée dans des études littéraires alors que durant ma scolarité j’aimais autant les matières littéraires et que les matières scientifiques. Quand j’étais petite, j’avais même un désir de devenir écrivain.

Aujourd’hui, j’aimerais beaucoup reprendre des études de philosophie. Mais quand je vois la galère que c’est pour trouver un emploi suite à ces études, cela me décourage. Je voudrais un métier qui soit une vocation. Je voudrais écrire des livres, des articles Je voudrais aussi chanter, écrire des chansons. Je veux faire toutes ces choses afin d’informer, d’éduquer,  encourager et inspirer les gens, de combattre les idées reçues.

Pourquoi tout ce que j’ai maintenant envie de faire dans ma vie semble être des voies où il est presque impossible de réussir à gagner sa vie ? Pourquoi est-ce autant la galère de pouvoir vivre de son art, de ses livres, de son esprit critique et sa capacité à se poser des questions sur le sens de la vie ?

Pourtant, notre société actuelle a plus que jamais besoin d’artistes, d’écrivains et de philosophes afin, à l’aube de l’intelligence artificielle et du transhumanisme, de rappeler à chaque homme ce que c’est d’être un homme, afin de délivrer un message de paix et d’espérance, afin d’œuvrer pour le progrès moral de l’humanité qui est honteusement délaissé au profit du progrès technique.

C’est parce que les artistes, les écrivains et les philosophes ne « produisent » pas, ou plutôt ils ne produisent pas du capital. On ne sait plus déterminer la valeur de chaque chose qu’en fonction de ce que cela coûte ou rapporte.

Cela me révolte.

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